agonia
italiano

v3
 

Agonia.Net | Regolamento | Mission Contatto | Registrati!
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Articolo Comunità Concorso Saggistica Multimedia Personali Poesia Stampa Prosa _QUOTE Sceneggiatura speciale

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


dello stesso autore


Traduzioni di questo testo
0

 I commenti degli utenti


print e-mail
Lettori: 3685 .



Ma maison
poesia [ ]
de Fleurs de genêts

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
di [François_Fabié ]

2010-04-24  | [Questo testo si dovrebbe leggere in francais]    |  Inserito da Yigru Zeltil



Face au midi, bien adossée
A l'ancien étang féodal
Dont elle épaule la chaussée,
Elle fut le moulin banal

Où deux ou trois pauvres villages
Et quelques petits mas perdus,
Avec leurs maigres attelages
Plusieurs siècles sont descendus

Moudre, au tic tac vieillot et grêle
D'un mécanisme trébuchant,
Tout ce que la dîme ou la grêle
Laissaient de seigle sur leur champ...

Mais lorsque le soc populaire
Démantela le vieux château,
Et que, sous un flot de colère,
Son granit roula du coteau,

Mon aïeul, - un Jacques Bonhomme
Très longtemps meunier chez autrui, -
Ayant été très économe,
Put devenir meunier chez lui.

Il acheta l'humble ruine,
Prit la truelle du maçon,
Et fit un moulin à farine
De l'antique moulin de son,

Exhaussa le tout d'un étage
Large, aéré, plein de soleil,
D'où l'on entend le caquetage
De la trémie à son réveil ;

Puis crânement, sur la toiture,
Comme un noble arbore un blason,
D'une meule en miniature
Il girouetta sa maison.

Il planta - car celui qui plante
A foi vraiment en l'avenir -
Des arbres à croissance lente
Qui font durer le souvenir,

Et qui, maintenant séculaires,
Sur le vieux toit coubés du vent,
Parlent à voix hautes et claires
De l'ancêtre en eux survivant...

Il prit femme ; et ma bonne aïeule
Se mit a l'oeuvre sans façons,
Berçant au refrain de sa meule
Trois filles et quatre garçons

Qui remplirent de cris, de joies,
De luttes et de jeux sans fin
La maison, le pâtis aux oies
Et tous les halliers du ravin,

Puis si vaillamment essaimèrent
Et si gaîment, quoique pieds nus,
Que des vieillards qui les aimèrent
Sont fiers de les avoir connus...

C'est là ma maison paternelle,
C'est là le nid qui m'a bercé:
Que ne puis-je y ployer mon aile
Et n'y vivre que du passé?

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Questo è l'Olimpo della Lettertura, della Poesia, e della Cultura. Se hai piacere di partecipare alle nostre iniziative scrivi altrimenti appaga la tua conoscenza con gli articoli, la saggistica, la prosa, la poesia classica e/o contemporanea oppure partecipa ai nostri concorsi. poezii
poezii
poezii  Cerca  Agonia.Net  

La riproduzione di qualsiasi materiale che si trova in questo sito, senza la nostra approvazione, é assolutamente vietata
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politica di condotta e confidenzialità

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!