agonia
italiano

v3
 

Agonia.Net | Regolamento | Mission Contatto | Registrati!
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Articolo Comunità Concorso Saggistica Multimedia Personali Poesia Stampa Prosa _QUOTE Sceneggiatura speciale

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


dello stesso autore


Traduzioni di questo testo
0

 I commenti degli utenti


print e-mail
Lettori: 6533 .



Azur au pays basque
poesia [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
di [Rosemonde_Gérard ]

2010-07-29  | [Questo testo si dovrebbe leggere in francais]    |  Inserito da Guy Rancourt



C’est la saison divine et fraîche
Où l’on croit tout ce qu’on vous dit ;
L’air est bleu comme une dépêche,
Le ciel bleu comme un paradis ;

Le saule défend que l’on pleure ;
Le soleil dit : «N’allez jamais
Chercher midi à quatorze heures » ;
Les petits arbres des sommets

Semblent rangés par des archanges
Sur une table de gazon ;
Chaque oranger a dix oranges,
Chaque village a dix maisons ;

Dans l’arbre une voix infinie
Ne va durer que quelques jours ;
Les cigales ont du génie ;
La rose est la fleur de l’amour ;

Les plus méchants barreaux des grilles
Ont des sourires de jasmin ;
L’école des petites filles
Donne sept ans au vieux chemin ;

Le ciel tendre n’a pas un voile ;
Les peupliers ce soir pourront
Chanter la romance à l’étoile
Qu’ils touchent presque avec leur front ;

La lumière n’a pas un masque,
Et la campagne dit : «Vraiment,
Il n’y a que ce pays basque
Qui soit si triste et si charmant…»

Demain la fête d’Espelette
Vendra ses raisins andalous ;
Si la montagne est violette
C’est que le vent vient d’Itxassou…

Quelle douceur ! quelle faiblesse !
Un insecte miraculeux
Prétend qu’à jamais on le laisse
Dormir au fond d’un iris bleu ;

L’ortie a rentré tous ses ongles ;
Dans l’herbe qui monte aux genoux
On lit Le livre de la Jungle
Au milieu des gueules-de-loup ;

La couleuvre, dans les pervenches,
N’est plus qu’un collier endormi ;
On se confie aux moindres branches ;
Les animaux sont des amis ;

Le soleil aux balcons s’attarde ;
Les maisons ne sont plus soudain
Que des images qu’on regarde,
Car on habite les jardins ;

Un chant tremblant comme un mensonge
Passe au loin dans le soir tombant.
Les cœurs s’embarquent sur les songes…
Un manteau reste sur un banc…

Et tous les ciels, toutes les roses,
Prennent, pour mieux nous attendrir,
Cet aspect déchirant des choses
Qui deviendront des souvenirs !

(Rosemonde Gérard, Les Muses françaises, 1948)


.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Questo è l'Olimpo della Lettertura, della Poesia, e della Cultura. Se hai piacere di partecipare alle nostre iniziative scrivi altrimenti appaga la tua conoscenza con gli articoli, la saggistica, la prosa, la poesia classica e/o contemporanea oppure partecipa ai nostri concorsi. poezii
poezii
poezii  Cerca  Agonia.Net  

La riproduzione di qualsiasi materiale che si trova in questo sito, senza la nostra approvazione, é assolutamente vietata
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politica di condotta e confidenzialità

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!