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poesia [ ]

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di [Jeanne_Neis_Nabert ]

2014-12-19  | [Questo testo si dovrebbe leggere in francais]    |  Inserito da Guy Rancourt




Plus tard, quand je serai la « Vieille Demoiselle »
Quand mes cheveux enfin seront devenus gris,
Vous laisserez venir sans que je les appelle
Les chers petits enfants dans mon triste logis.

Dans la grande maison quand je serai trop seule
Oh ! vous me les prêterez bien par charité !
Je les adorerai comme une douce aïeule
Dont la tendresse est presque une maternité.

Je les laisserai tous envahir les armoires,
En tirer pour jouer mes trésors d’autrefois :
Mes robes, mes bouquets, mes beaux livres d’histoires,
Je mettrai mon vieux coeur entre leurs petits doigts.

Ils le déchireront en riant, feuille à feuille,
Mes pauvres souvenirs par eux dévalisés,
Ces miettes de bonheur qu’en pleurant on recueille
Je les leur donnerai pour un de leurs baisers.

Je serai la crédule et tendre vieille fille
Ayant peur, oh ! si peur de les faire pleurer,
Et donnant cet amour infini qu’on gaspille
Pourvu que les enfants se laissent adorer.

Je veux avoir beaucoup d’innocentes manies,
Une chatte angora viendra sur mes genoux
Et je la bercerai d’étranges litanies
En lissant doucement son poil soyeux et roux.

Des fleurs, beaucoup de fleurs ! l’ombre d’une tonnelle
Où monte avec la vigne un peu de blanc jasmin ;
Je veux que me maison soit près d’une chapelle
Dont je prendrai, les soirs plus tristes, le chemin...

Oh ! je rêve à ces soirs d’oubli, pleins de mystère,
Où j’irai chevrotant prier près d’un autel,
Mon corps émacié tremblera sur la terre
Comme un oiseau déjà prêt à l’essor du ciel,

Quand on ne saura plus que je fus jeune, belle,
Pareille à ces enfants rieuses qui, là-bas,
S’étonneront de voir la vieille demoiselle
Ridicule et touchante aller à petits pas...

Je n’aurai pas goûté la douceur de la vie
Puisque au temps de l’amour je n’aurai pas aimé,
Puisque en cette heure unique où le bonheur convie
J’aurai tenu mon coeur comme un jardin fermé.

Alors faites, Seigneur, ah ! faites que j’oublie,
Que j’aille vers le soir inconnu de la mort,
Sans révolte, songeant avec mélancolie
Que la vie, après tout, ne vaut pas cet effort !

Qu’on ne doit pas pleurer sur une heure aussi brève,
Que mieux on a souffert, plus fort on a vécu,
Qu’après tout, le meilleur de l’amour, ce qu’on rêve,
Mon coeur l’a possédé, mon coeur l’a toujours eu...







Ce poème a été publié in Jeanne Neis-Nabert, « Poèmes » in Silences brisés, 1908, pp. 45-47.

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